Anne-Catherine FRANCK : « Conduire ma vie »

Série en 4 vidéos consacrées au parcours hors-norme d’Anne-Catherine Franck avec

la psychanalyse et le contrôle analytique.

Elle relate comment, à 40 ans, avec la psychanalyse, elle a pu oser accéder à son désir, s’autoriser à « conduire (sa) vie ».

Sous ce titre « Conduire ma vie », Anne-Catherine Franck met en valeur ce qu’elle doit à la psychanalyse, tant dans son trajet de vie gouverné par son désir décidé, que dans l’orientation qu’elle donne à son travail de clinicienne. Orientation qui se manifeste très vite dès sa rencontre avec son psychanalyste.

Dans le 1er épisode, vous pourrez découvrir comment, suite à une phrase marquante de son psychanalyste, elle ose enfin accéder à son désir. 

À ce moment là, elle travaille comme AVS : Auxiliaire de vie scolaire (2008-2019). Dans ce travail déjà, elle prend position : « Je vais laisser s’exprimer cette différence, là où on n’a pas pu laisser… ma différence s’exprimer ».

Sommaire :

0,40 mn : Permis de conduire – 2,00 mn : La demande – 4,30 mn : Accueillir – 6,40 mn : Être différente – 8,55 mn : Oser, s’autoriser – 10,45 mn : Tous pareils ? Exigences de la hiérarchie – 12,25mn : Prendre acte – 13,00 mn : S’adapter versus s’arranger – 13,25 mn : Un désir

Dans le second épisode, Anne-Catherine Franck travaille comme veilleuse de nuit tout en entamant des études de psychologie (2018-2021). 

Elle relate une situation précise lui ayant posé problème quand elle était veilleuse de nuit, situation dont elle a parlé lors d’un contrôle analytique*. Cette séance lui a permis de se décaler de ce qui l’affectait, faire autrement et en tirer enseignement. 

  • Dans un contrôle analytique, un professionnel parle de sa pratique à un psychanalyste, afin d’en démêler les enjeux, les empêchements ou les impasses. 

Lien vers l’épisode 2 : Conduire ma vie 2/4 Veilleuse de nuit

Sommaire : 

0,40 mn : Apprendre à faire avec – 2,40 mn : Veilleuse de nuit – 4,10 mn : Le trou – 6,55 mn : Le contrôle analytique – 9,15 mn : Faire autrement 

Les épisodes suivants seront en ligne  mi-novembre et fin novembre.

Le 3ème épisode sera consacré à ses stages de psychologue, lors de son master de psychologie (2021-2023).

Et le 4ème, à ses débuts comme psychologue clinicienne et son installation en libéral (2023-2024).

La musique est une création et une interprétation originale de Jérôme Cousin « Pyanau N°3 », 2024, composée tout spécialement pour accompagner les vidéos d’Anne-Catherine Franck.

Deux vidéos : 1 « Écouter et s’exprimer » 2 « Consentir ? » par Sylvie LACROIX, avocate

Interview de Sylvie Lacroix, avocate au barreau du Mans, en deux épisodes, par Cécile Nicco, professeure de philosophie

En 2021, elles ont participé ensemble à la préparation d’une visioconférence dont l’invitée, Clotilde Leguil présentait son livre « Céder n’est pas consentir » (PUF, 2021). C’est à propos de cette question fondamentale du consentement que j’ai demandé à Cécile Nicco d’interviewer Sylvie Lacroix. Mais l’intérêt pour le travail de Clotilde Leguil n’est pas sans lien avec l’expérience de la psychanalyse.

C’est par là que l’interview commence dans ce premier épisode intitulé :

«Écouter et s’exprimer» :

Le second épisode est intitulé  « CONSENTIR ? »  À propos du livre de Clotilde Leguil : « Céder n’est pas consentir »

Cet épisode est consacré à ce livre dont Sylvie Lacroix met en valeur le retentissement dans sa réflexion. Ce livre qui éclaire les racines subjectives du consentement à la lumière de la psychanalyse.

Quand y a-t-il ou non consentement ?

Comment tracer une frontière entre consentement et forçage ?

L’exploration, ancrée dans l’actualité, des enjeux subjectifs du consentement, que nous apporte Clotilde Leguil, peut-elle avoir un impact dans le domaine du droit ?

Pour en savoir plus sur les avancées de la législation en terme de consentement, vous pouvez consulter cet article intitulé : Faut-il changer la définition du viol ?, publié sur le BLOG de Michel Huyette « Paroles de juge ». Cet article présente l’évolution de la législation, ainsi que les réflexions et débats en cours sur la définition du consentement.

Vous pouvez retrouver Cécile Nicco sur ce BLOG dans une interview publiée en 2018 intitulée « Désir de savoir, désir d’apprendre » où elle parle des effets de sa psychanalyse sur sa pratique d’enseignante en philosophie.

Pour cette vidéo tournée à la maison des avocats et à la cité judiciaire du Mans, nous remercions pour son appui technique Romain Souchu, venu avec sa caméra, ce qui donne au film une dynamique supplémentaire.   

Thierry AUZIAS « Parler, enseigner, beaucoup de bruit pour rien ? »

« Enseignant instruit par la psychanalyse »

Thierry AUZIAS déplie avec beaucoup de clarté les effets inattendus de sa psychanalyse dans sa pratique d’enseignant en collège. La réussite scolaire avait été si importante pour lui qu’il voulait la même chose pour ses élèves. Or dans cette transmission du savoir est mise à jour une limite : « de toutes façons, il y aura du ratage ».

Que faire du ratage, du malentendu propre à la langue ?

Un échec ou au contraire un enrichissement ?

Thierry AUZIAS explique son cheminement qui lui permet maintenant de ne plus se sentir seul devant sa classe, un contre tous, mais dans un rapport singulier à chacun. Écoutons-le !

Marjorie QUÉLARD « Les ressorts du passage à l’acte, science et subjectivité »

Psychologue orientée par la psychanalyse, Marjorie Quélard s’intéresse au point d’articulation entre le droit et la psychanalyse.

Filmé à Nantes en février 2023, l’interview a donné matière à deux vidéos.

Voici la seconde vidéo où elle explore particulièrement ce qui se passe au moment du passage à l’acte. 

Que nous apprend la criminologie sur ce moment de bascule ? 

La science et les statistiques essaient de prédire le crime, mais qu’en est-il de la responsabilité subjective ?

Cette vidéo fait suite à un premier volet publié en mars 2023, où Marjorie Quélard interroge la manière dont la société protège les individus. À notre époque où les sujets sont moins sensibles aux symboles, comment faire tenir un lien social pacifié ? Comment réguler les transgressions ?

La loi comme interdit peut-elle constituer un impossible ?

En voici le lien : 

Marjorie QUÉLARD « Psychanalyse, droit et sciences criminelles »

Psychologue clinicienne en libéral et en institution, Marjorie Quélard travaille auprès d’adolescents et dans la protection de l’enfance, auprès d’équipes médico-légales dans une UAPED : Unité d’Accueil Pédiatrique des Enfants en Danger.

Dans cette seconde vidéo, vous retrouverez l’ensemble nantais de musique baroque : La Querelle des Bouffons, dont l’interprétation de la « Simphonie à huit concertants » de Zelenka avait accompagné la première vidéo. Cette fois La Querelle des Bouffons joue le « Concerto pour clarinette K622″ de Mozart. Voici le lien vers leur site : La Querelle des Bouffons

Françoise BRUGALIÈRES-ARÈNES : « Du massage à la parole »

Françoise Brugalières-Arènes est masseur kinésithérapeute.

Elle met en avant les rencontres qui l’ont orientée dans son désir de soigner, avec un fort engagement du corps dans le toucher, le massage. Puis, la  psychanalyse s’est révélée une rencontre déterminante :

« La psychanalyse m’a permis d’écouter d’une autre manière, d’entendre d’une autre manière ce que disaient mes patients. »

Ainsi, elle s’oriente vers la parole en relation avec le corps : le corps parlant. Liant de la sorte le corps touché et la parole : la parole écoutée et aussi la parole adressée, délicatement, avec tact !

Cette vidéo a été tournée à la Rochelle en 2023.

Pendant le générique de fin vous verrez Françoise Brugalières-Arènes en compagnie de Gérard Seyeux, psychanalyste à la Rochelle, membre de l’École de la Cause freudienne, que j’ai eu le plaisir d’interviewer en 2019. Vous pouvez retrouver sa vidéo sur ce BLOG en cliquant ICI.

Fouzia TAOUZARI « LE CONTRÔLE ANALYTIQUE »

Épisode 4/4 : UNE INTERPRETATION SUR-MESURE

Pour visionner la vidéo, cliquez sur la photo ci-dessous.

Ce 4ème ÉPISODE consacré au CONTRÔLE ANALYTIQUE, par Fouzia TAOUZARI, met en évidence l’interprétation :

Les difficultés qu’éprouve le patient sont en lien avec « ce qui le constitue en tant que sujet… Et pour qu’il ait accès à ce savoir inconscient qui lui permettrait de déchiffrer, de lire ce qui lui arrive, il faut que le praticien fasse émerger l’inconscient […] et lui donne le goût du déchiffrage » et pour cela, « il n’y a pas dix-mille façons de faire que d’interpréter ! »

Elle se réfère à l’article de Jacques-Alain MILLER : « Le mot qui blesse » paru dans la Revue la Cause freudienne N° 72, Navarin éditeur, 2009.

Extraits de l’article de Jacques-Alain Miller commentés dans cette vidéo par Fouzia TAOUZARI : « L’interprétation freudienne c’est essentiellement une traduction. FREUD l’a inventée à propos du rêve, et de là, elle s’est étendue à toutes les formations de l’inconscient », p135.

« L’interprétation lacanienne n’est pas traduction mais révélation, elle lève le voile sur ce qui est impossible-à-dire, elle lit ce-qui-ne-peut-se-dire, au-delà du refoulement », p136.

Fouzia TAOUZARI est psychologue et psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne.

Épisode 3/4 : ACCUEILLIR LE SILENCE

Pour visionner la vidéo, cliquez sur la photo ci-dessous.

Fouzia Taouzari et Élisabeth Marion lors du tournage de la vidéo, août 2022.

On peut croire ou imaginer que « parler ça fait du bien » et pourtant, que l’on soit psychologue, éducateur, infirmier, médecin, professeur… parfois, on peut se trouver troublé face au silence (d’un enfant… d’un patient). Qu’en penser ? que faire ?

Dans ce 3ème épisode, Fouzia TAOUZARI, témoigne à partir de sa pratique de la difficulté rencontrée face au silence d’un patient. Le contrôle et l’analyse lui ont permis de faire un pas de côté, pour faire accueil du silence, afin que la parole puisse advenir. L’enjeu est de taille, celui de « pouvoir à la fois accepter le silence, ne pas venir le combler, ne pas venir recouvrir la difficulté de l’autre. Et, être là, être une présence qui permet à l’autre de pouvoir traverser les difficultés qu’il rencontre ». Cet épisode permet de prendre la mesure de l’enjeu subjectif du silence, à partir de la pratique clinique nouée au contrôle et à l’analyse. 

Épisode 2/4 : S’EXTRAIRE DE L’AVEUGLEMENT

Pour visionner la vidéo, cliquez sur la photo ci-dessous.

Dans ce 2ème ÉPISODE, Fouzia TAOUZARI montre qu’écouter vraiment un patient, être à la bonne place, « ça ne va pas de soi ».

À partir d’un cas de sa pratique, « La jeune femme et le téléphone », elle montre comment le Contrôle Analytique vise à distinguer ce qui se joue pour le praticien et qui l’empêche d’y voir clair, et ce qui se joue pour le patient. Ce repérage nécessaire permet alors de « supporter ce qu’est l’autre dans toute sa singularité et toute sa différence ! »

Épisode 1/4 : LE DÉSIR EN ACTE

À qui s’adresse le contrôle analytique ? Pourquoi y aller ? Quand ? Que peut-on en attendre ? Faut-il connaître la théorie psychanalytique pour faire un contrôle ? Est-ce obligatoire ? Qu’est-ce qui opère ?

Fouzia TAOUZARI y répond en prenant appui sur sa propre expérience de la psychanalyse et du contrôle.

EN CONTRÔLE ANALYTIQUE, il s’agit de parler de sa pratique à un analyste, d’essayer d’y voir clair. Il est possible de poser ces questions qu’on ne peut résoudre seul, ni poser à un collègue : « Pourquoi ça me fait çà ? Pourquoi je m’implique trop ? Pourquoi je n’ai pas envie d’y aller ? »

Fouzia TAOUZARI dit que « toute personne qui accompagne des sujets (à l’hôpital ou dans des associations…) rencontre à un moment donné des obstacles, par exemple, l’angoisse (… qui interpelle) le praticien dans sa propre implication dans la relation à l’autre ». C’est ce que ce praticien va pouvoir mettre au travail lors d’un contrôle analytique. 

Vous pouvez retrouver Fouzia TAOUZARI sur ce BLOG dans une vidéo passionnante intitulée « Sortir du silence » où, a-t-elle écrit : « je livre comment – par la rencontre avec un psychanalyste – j’ai pu déconstruire ce qui bâillonnait ma parole, cadenassait mon corps de femme, et ce qui a fait obstacle à la rencontre avec mes patients… »

Un grand merci à Jihane BOUGRINE pour la musique «Rahat El Bal», chanson composée et écrite par elle-même, dont elle a gracieusement autorisé l’utilisation pour accompagner les vidéos de son amie Fouzia TAOUZARI. Voici le lien vers son site : ici. 

Marjorie QUÉLARD « Psychanalyse, droit et sciences criminelles »

Psychologue orientée par la psychanalyse, Marjorie Quélard s’intéresse au point d’articulation entre le droit et la psychanalyse.

L’interview filmé à Nantes en février 2023 a donné matière à deux vidéos. 

Dans cette première vidéo, Marjorie Quélard s’interroge sur la manière dont la société protège les individus aujourd’hui. À notre époque où les sujets sont moins sensibles au symboles, comment faire tenir un lien social pacifié ? Comment réguler les transgressions ?

La loi comme interdit peut-elle constituer un impossible ?

Dans la seconde vidéo, intitulée : 

« Les ressorts du passage à l’acte, science et subjectivité » 

Marjorie Quélard explore ce qui se passe au moment du passage à l’acte.

Que nous apprend la criminologie sur ce moment de bascule ? La science et les statistiques essaient de prédire le crime, mais qu’en est-il de la responsabilité subjective ?

Marjorie Quélard est psychologue clinicienne à Nantes. Elle travaille avec les adolescents et intervient dans la protection de l’enfance, notamment dans des équipes médico-légales, dans une UAPED : Unité d’Accueil Pédiatrique des Enfants en Danger.

L’accompagnement musical de la vidéo est une interprétation de « Simphonie à huit concertants » de Zelenka par l’ensemble musical « La Querelle des Bouffons » dont fait partie Marjorie Quélard. Merci pour cette remarquable interprétation ! Pour découvrir cet ensemble,  voici le lien vers leur site  ICI

 

Guy UDO « Du deux au un »

Psychologue, orienté par la psychanalyse lacanienne, à PLÉRIN près de SAINT-BRIEUC, Guy UDO met en avant dans cet interview comment sa psychanalyse lui a permis de s’affranchir d’une identification qui certes le soutenait, mais aussi l’empêchait de tracer sa propre voie.

Plus libre, il a entrepris de mener un projet : créer un atelier destiné aux enfants en pédopsychiatrie. L’atelier « Pour de semblant » !

Interview à écouter jusqu’au bout pour ne pas en manquer le dénouement ! 

Guy UDO y déplie ce qui s’est déroulé dans cet atelier pour un enfant dont la violence insistait. Il révèle le lien entre son positionnement, sa parole : le signifiant décisif qu’il a pu dire à cet enfant, et le résultat de sa propre analyse.

Un grand merci à Yvon LE TALLEC qui a interprété à la guitare les morceaux de musique qui accompagnent la vidéo de son ami Guy UDO.

Anne-Élisabeth LABENNE « Expertise et éthique psychanalytique »

Psychologue clinicienne, Anne-Élisabeth Labenne, montre comment sa propre psychanalyse lui a permis de ne pas reculer devant la proposition d’exercer une fonction d’expert auprès des Tribunaux, ainsi que devant celle, délicate, de psychologue à la Brigade des Mineurs.

« Céder n’est pas consentir » (PUF, 2020)

L’appui sur ce livre de Clotilde Leguil lui a donné une perspective nouvelle et  nuancé ce qui se passe pour les jeunes qu’elle rencontre à la Brigade des Mineurs. Cet éclairage lui a permis de prendre position et de trouver les mots quand il s’agit de faire valoir les nuances du « se laisser faire… »

Cet interview apporte aussi un aperçu précieux sur la place méconnue du psychologue dans l’enceinte du tribunal. Il s’agit d’« assumer d’être du côté du sujet », pour que la plainte puisse être entendue.

« C’est d’une position éthique que déjà je me suis engagée dans l’analyse (…) c’est hors de question que je reçoive quelqu’un si je ne suis pas un peu au clair avec moi-même ».

Kathy CORDONNIER « Retrouver le monde des vivants »

« La psychanalyse : ma plus belle aventure ! »

Kathy Cordonnier,  conseillère en insertion devenue psychologue, explique dans cet interview comment la psychanalyse lui a permis de « retrouver le chemin des mots »,  et cette « mise en mots » bien que difficile, l’a « libérée », lui a donné plus de vie ! 

La psychanalyse « permet aussi au corps d’exister », dit-elle. Écoutons la :

« Réaliser cet interview avec vous, ça me permet de remercier la psychanalyse ! »