Kathy Cordonnier « Retrouver le monde des vivants »

« La psychanalyse : ma plus belle aventure ! »

Kathy Cordonnier,  conseillère en insertion devenue psychologue, explique dans cet interview comment la psychanalyse lui a permis de « retrouver le chemin des mots »,  et cette « mise en mots » bien que difficile, l’a « libérée », lui a donné plus de vie ! 

La psychanalyse « permet aussi au corps d’exister », dit-elle. Écoutons la :

« Réaliser cet interview avec vous, ça me permet de remercier la psychanalyse ! »

Vincent Moreau « Un engagement pour la vie »

« La psychanalyse va toujours chercher ce point de vivant. »

Vincent Moreau, dans cet interview fait le lien entre sa propre psychanalyse – ce qu’elle a changé pour lui-même, ce qu’il a découvert – et ses conséquences dans son travail auprès de ses patients. D’abord médecin, il met en valeur  l’importance de prendre en compte ce qui se passe du côté du corps. 

Cette importance du corps, il a éprouvée dans sa propre analyse et « cette question du corps qui a été entendue » lui a permis d’aller jusqu’au bout.

Vincent Moreau est médecin, psychiatre et psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse.

« Arriver à la fin de son analyse, c’est quand même précieux. On est changé dans la façon dont on aborde chaque sujet ».

Vous pouvez retrouver Vincent Moreau sur ce blog, dans un texte clinique très fort, tiré de sa pratique, intitulé : « Je n’arrive plus à travailler ». 

 

François Jubert « Attraper le symptôme de la bonne manière »

« Ce que la psychanalyse nous apprend et nous enseigne, c’est d’être (…)

docile au symptôme. »

François Jubert est médecin, psychiatre et psychanalyste.

Il doit ce positionnement à sa propre cure où il a pu éprouver qu’ « à vouloir éradiquer le symptôme coûte que coûte, on erre, on est perdu, ça insiste, ça encombre, ça ne résout rien ! »

Il l’a éprouvé pour lui-même et en a tiré enseignement pour ses patients.

La rencontre de sa psychanalyste a été décisive : l’entraînant avec ses « interprétations fracassantes » du côté de la vie et de la gaieté – à écrire aussi : gay-té !

Merci à AWITW pour la création musicale originale intitulée « Nearby home » dont il a généreusement et gracieusement autorisé l’utilisation pour la vidéo de François Jubert. Ce morceau remarquable de musique électronique accompagne et habille somptueusement l’interview.

Une autre création originale de AWITW : « Nobody’s know » accompagne les podcasts en lien avec l’AFTER des interviewés. 

Voici un lien vers les musiques de AWITW

Fouzia Taouzari « Sortir du silence »

« la position silencieuse (de mon père envers le racisme) m’a beaucoup marquée[…]. De repérer cette position silencieuse (chez moi[…]) et le fait que ça se révèle comme ça à l’analyse a eu un effet considérable, ça m’a sortie de mon silence. »

« Tout ce qu’on rencontre dans le cadre de son travail répond par ricochet à là où on en est dans l’analyse. »

 

« J’ai rencontré d’emblée le désir d’un analyste qui ne vous lâche pas…ça a été fondamentalement pour moi une rencontre vitale. »

Fouzia Taouzari, d’abord psychologue clinicienne retrace dans cette vidéo les moments forts de son analyse qui l’a conduite à devenir psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause freudienne, à transmettre l’enseignement de la psychanalyse à la Section Clinique de Nantes et à accepter de prendre la Direction du CPCT (Centre Psychanalytique de Consultations et de Traitements).

Merci à Jihane Bougrine, musicienne et chanteuse, d’avoir autorisé gracieusement, pour cette vidéo, l’utilisation de sa chanson : Serek F’ Bir, جيهان بوكرين سرك في بير, dont voici sous ce lien le clip vidéo : ICI 

Patrick Briend « Être un médecin apaisé, libérer la parole »

Patrick Briend est médecin généraliste dans la région de Saint Malo.

Dans cet interview, il dit ce que son expérience de la psychanalyse a changé à sa pratique de médecin.

« Je me sens plus disponible. C’est venu me surprendre, cette aisance : me sentir moi-même physiquement à l’aise. C’est vraiment des effets de la psychanalyse de se sentir à l’aise dans son corps. »

« C’est le fruit de mon travail en psychanalyse de pouvoir être plus à l’écoute à la fois et plus serein »

Ludmila Volf : « Le fil de mon travail d’artiste et de scénographe »

« La psychanalyse m’a permis de tenir le fil de mon travail d’artiste et de recherche à l’atelier ».

Fondamentalement artiste plasticienne, Ludmila Volf travaille comme scénographe et peintre décoratrice pour le théâtre, l’opéra, le cinéma, la mode et l’événementiel.

Dans cet interview, elle explique comment la psychanalyse, et le soutien de son psychanalyste, lui ont permis de tenir le fil de son travail de création. Création où les mots et le rapport à l’inconscient ont une place toute particulière.

En visitant le site de Ludmila Volf vous aurez le plaisir de découvrir ses œuvres, nombreuses, diverses, lumineuses, délicates :  ludmilavolf.com

Nicole Busquant Le Gouedec « Enseigner encore, ne pas démissionner »

Nicole Busquant Le Gouedec est professeure de lettres, histoire et géographie en lycée professionnel.

Ne pas démissionner

Dans cet interview, elle montre comment la psychanalyse lui a permis d’être à nouveau « debout » devant ses élèves, alors qu’elle était « au bord de la démission ».

Enseigner encore

Avec la psychanalyse « j’ai pu repérer ce qui se jouait à mon insu dans le rapport aux jeunes et comment je m’identifiais beaucoup trop à leur situation. Je me mettais à leur place. »

« On s’enseigne sur le divan et dans la vie professionnelle … de l’erreur et du ratage dans le rapport aux élèves. » … Avec la psychanalyse, j’ai pu « approcher l’erreur non plus comme une faute mais comme une production qui a quelque chose à dire. »

À signaler, la musique qui accompagne la vidéo est une œuvre originale de Jacques Le Gouedec  » Deux rangs de parpaings » 2012.

Jean-Yves Marion « Dépasser ce qui me semblait interdit »

Après une longue carrière et de multiples métiers dans une grande entreprise, dans le secteur de l’énergie, Jean-Yves Marion est devenu historien.

Dans cet interview, il montre comment sa psychanalyse, pourtant brève, lui a permis de

« lever des interdits

(concernant) des choses que je ne me sentais pas en droit de pouvoir acquérir ou faire.» 

« Je pouvais m’autoriser à entreprendre quelque chose qui m’avait toujours fait rêver. »

Marie-Joëlle Prévert « Partenaire de l’enfant »

De l’enseignement des mathématiques aux collégiens, aux « gros mots » des jeunes enfants dans un centre de pédopsychiatrie,

de l’orthophoniste cognitiviste à la clinicienne lacanienne,

Marie-Joëlle Prévert met en valeur dans cet interview les moments forts de son riche parcours avec la psychanalyse. Toujours attentive à ce que lui apprennent les enfants.

« Je m’intéresse à son monde, je m’intéresse à sa vie, pour moi, c’est la meilleure façon pour devenir… partenaire de l’enfant. »

« Un enfant c’est un sujet, et même s’il vient avec ses parents, c’est lui le principal personnage. »

« Le dysfonctionnement ça n’existe pas, par contre il y a un fonctionnement autre. Si on considère que c’est un dysfonctionnement, on veut ramener l’autre dans les normes… si on pense que c’est un fonctionnement autre, on va essayer de rechercher ce fonctionnement autre, et c’est très éclairant même du point de vue cognitiviste pour pouvoir travailler avec un enfant. »

Élina Quinton « Un lien à vie », sur le livre de Francesca Biagi-Chai

Élina Quinton est psychologue au Pôle Santé Mentale de Mayenne.

Elle s’appuie dans son interview sur son expérience de la psychanalyse qui permet de transmettre « l’importance du singulier », et sur ses rencontres avec Francesca Biagi-Chai, dont le livre résulte d’une série d’interview avec elle et Nathalie Leveau. Ce livre est intitulé :

« Traverser les murs, la folie de la psychiatrie à la psychanalyse »

Cet ouvrage dessine les contours d’une création originale de Francesca Biagi-Chai:

« L’hospitalisation de jour »

 Il s’agit de l’invention d« un lieu où un lien existe », d’un lieu qui permet de faire accueil pour les patients « au bord » pour qui vivre complètement dehors est difficileL’hospitalisation de jour vise à réunir les conditions d’« un lien à vie », c’est à dire un lien pour la vie : elle « permet un ré-accrochage à la vie pour beaucoup de patients ».

Élina Quinton, dans cet interview, parle de ses rencontres avec Francesca Biagi-Chai et de cette création, qui « nou[e] clinique du sujet, institution et concepts théoriques ». Ce préalable lui a permis à son tour de contribuer à mettre en œuvre un tel lieu d’Hospitalisation de Jour, au Pôle Santé Mentale de Mayenne.

– Lien vers un interview de Francesca Biagi-Chai réalisé par Fabienne Hulak et Aurélie Pfauwadel avec les étudiants et enseignants du Département de psychanalyse de Paris 8.