Fouzia Taouzari « LE CONTRÔLE ANALYTIQUE »

Épisode 4/4 : UNE INTERPRETATION SUR-MESURE

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Ce 4ème ÉPISODE consacré au CONTRÔLE ANALYTIQUE, par Fouzia TAOUZARI, met en évidence l’interprétation :

Les difficultés qu’éprouve le patient sont en lien avec « ce qui le constitue en tant que sujet… Et pour qu’il ait accès à ce savoir inconscient qui lui permettrait de déchiffrer, de lire ce qui lui arrive, il faut que le praticien fasse émerger l’inconscient […] et lui donne le goût du déchiffrage » et pour cela, « il n’y a pas dix-mille façons de faire que d’interpréter ! »

Elle se réfère à l’article de Jacques-Alain MILLER : « Le mot qui blesse » paru dans la Revue la Cause freudienne N° 72, Navarin éditeur, 2009.

Extraits de l’article de Jacques-Alain Miller commentés dans cette vidéo par Fouzia TAOUZARI : « L’interprétation freudienne c’est essentiellement une traduction. FREUD l’a inventée à propos du rêve, et de là, elle s’est étendue à toutes les formations de l’inconscient », p135.

« L’interprétation lacanienne n’est pas traduction mais révélation, elle lève le voile sur ce qui est impossible-à-dire, elle lit ce-qui-ne-peut-se-dire, au-delà du refoulement », p136.

Fouzia TAOUZARI est psychologue et psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne.

Épisode 3/4 : ACCUEILLIR LE SILENCE

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Fouzia Taouzari et Élisabeth Marion lors du tournage de la vidéo, août 2022.

On peut croire ou imaginer que « parler ça fait du bien » et pourtant, que l’on soit psychologue, éducateur, infirmier, médecin, professeur… parfois, on peut se trouver troublé face au silence (d’un enfant… d’un patient). Qu’en penser ? que faire ?

Dans ce 3ème épisode, Fouzia TAOUZARI, témoigne à partir de sa pratique de la difficulté rencontrée face au silence d’un patient. Le contrôle et l’analyse lui ont permis de faire un pas de côté, pour faire accueil du silence, afin que la parole puisse advenir. L’enjeu est de taille, celui de « pouvoir à la fois accepter le silence, ne pas venir le combler, ne pas venir recouvrir la difficulté de l’autre. Et, être là, être une présence qui permet à l’autre de pouvoir traverser les difficultés qu’il rencontre ». Cet épisode permet de prendre la mesure de l’enjeu subjectif du silence, à partir de la pratique clinique nouée au contrôle et à l’analyse. 

Épisode 2/4 : S’EXTRAIRE DE L’AVEUGLEMENT

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Dans ce 2ème ÉPISODE, Fouzia TAOUZARI montre qu’écouter vraiment un patient, être à la bonne place, « ça ne va pas de soi ».

À partir d’un cas de sa pratique, « La jeune femme et le téléphone », elle montre comment le Contrôle Analytique vise à distinguer ce qui se joue pour le praticien et qui l’empêche d’y voir clair, et ce qui se joue pour le patient. Ce repérage nécessaire permet alors de « supporter ce qu’est l’autre dans toute sa singularité et toute sa différence ! »

Épisode 1/4 : LE DÉSIR EN ACTE

À qui s’adresse le contrôle analytique ? Pourquoi y aller ? Quand ? Que peut-on en attendre ? Faut-il connaître la théorie psychanalytique pour faire un contrôle ? Est-ce obligatoire ? Qu’est-ce qui opère ?

Fouzia TAOUZARI y répond en prenant appui sur sa propre expérience de la psychanalyse et du contrôle.

EN CONTRÔLE ANALYTIQUE, il s’agit de parler de sa pratique à un analyste, d’essayer d’y voir clair. Il est possible de poser ces questions qu’on ne peut résoudre seul, ni poser à un collègue : « Pourquoi ça me fait çà ? Pourquoi je m’implique trop ? Pourquoi je n’ai pas envie d’y aller ? »

Fouzia TAOUZARI dit que « toute personne qui accompagne des sujets (à l’hôpital ou dans des associations…) rencontre à un moment donné des obstacles, par exemple, l’angoisse (… qui interpelle) le praticien dans sa propre implication dans la relation à l’autre ». C’est ce que ce praticien va pouvoir mettre au travail lors d’un contrôle analytique. 

Vous pouvez retrouver Fouzia TAOUZARI sur ce BLOG dans une vidéo passionnante intitulée « Sortir du silence » où, a-t-elle écrit : « je livre comment – par la rencontre avec un psychanalyste – j’ai pu déconstruire ce qui bâillonnait ma parole, cadenassait mon corps de femme, et ce qui a fait obstacle à la rencontre avec mes patients… »

Un grand merci à Jihane BOUGRINE pour la musique «Rahat El Bal», chanson composée et écrite par elle-même, dont elle a gracieusement autorisé l’utilisation pour accompagner les vidéos de son amie Fouzia TAOUZARI. Voici le lien vers son site : ici. 

Marie-Joëlle Prévert « Partenaire de l’enfant »

De l’enseignement des mathématiques aux collégiens, aux « gros mots » des jeunes enfants dans un centre de pédopsychiatrie,

de l’orthophoniste cognitiviste à la clinicienne lacanienne,

Marie-Joëlle Prévert met en valeur dans cet interview les moments forts de son riche parcours avec la psychanalyse. Toujours attentive à ce que lui apprennent les enfants.

« Je m’intéresse à son monde, je m’intéresse à sa vie, pour moi, c’est la meilleure façon pour devenir… partenaire de l’enfant. »

« Un enfant c’est un sujet, et même s’il vient avec ses parents, c’est lui le principal personnage. »

« Le dysfonctionnement ça n’existe pas, par contre il y a un fonctionnement autre. Si on considère que c’est un dysfonctionnement, on veut ramener l’autre dans les normes… si on pense que c’est un fonctionnement autre, on va essayer de rechercher ce fonctionnement autre, et c’est très éclairant même du point de vue cognitiviste pour pouvoir travailler avec un enfant. »

Anne-Sophie « Les effets de la parole en psychiatrie »

Anne-Sophie nous fait découvrir dans cette interview son travail de psychologue en psychiatrie où parfois « la souffrance est palpable » au point qu’on peut se demander ce que peut la parole. Elle donne plusieurs exemples où malgré des histoires de vie terribles, malgré un délire…

« parler ça sert ! »

Elle montre l’importance d’avoir éprouvé dans sa propre psychanalyse les effets de la parole, pour ensuite parier sur un lien de parole avec les patients qu’elle rencontre.

« Les mots qui ont changé ma vie professionnelle » Guillaume Miant

Guillaume, qui est psychologue en pédopsychiatre, met en valeur la résonance et les effets d’une phrase de son psychanalyste citant Lacan.

Guillaume Miant est à mes côtés depuis le tout début de ce projets de vidéos. Il a même été le tout premier que j’ai interviewé sous le titre « la voix libérée ».

Il a participé à la rencontre intitulée l’AFTER des interviewés d’où est tiré le podcast : « Ne pas baisser les bras », où il est question des effets de l’orientation de la psychanalyse au regard du déclin actuel de la clinique psychiatrique dans les Établissements Publics de Santé Mentale. ÉCOUTER LE PODCAST

Depuis, il me conseille et supervise chaque vidéo avant publication. Il a aussi composé la musique des vidéos de cette rubrique intitulée : 

« Singing words »

Guitare classique et arrangements : Quentin Miant – Guitare folk : Guillaume Miant.

Il a aussi composé des musiques originales pour la vidéo d’Anis Limami : « S’enseigner avec la psychanalyse »  et celles d’Annie Stammler : « À l’écoute des enfants » et « De la psychanalyse et l’écriture de livres pour enfants »

Emmanuelle Andre « Ce que la rencontre d’une petite fille m’a appris »

De l’éducation spécialisée à la psychologie clinique

Emmanuelle Andre met en valeur particulièrement « la délicatesse » que lui a enseignée sa psychanalyste.

« Quand moi, j’avais des choses à dire pas simples, mon analyste m’a appris que ça se respecte. On ne peut pas y toucher, ou alors avec toute une délicatesse »

La psychanalyse «  me permet d’avoir un support dans la relation à l’autre » (…) «en me recevant moi avec mes questions, dans ma façon de travailler, çà m’enseigne quelque chose ».

Cette vidéo a été tournée en septembre 2019 à Angers chez Nathalie Morinière qui fait toujours un accueil chaleureux à ces rencontres centrées sur la psychanalyse et ses effets singuliers. 

José Alves : « Vers un possible, l’Art-thérapie »

D’abord professeur d’Arts plastiques, José est devenu Art-thérapeute.

Dans cette vidéo il déroule son parcours au cours duquel, dit-il : 

« Je suis passé d’un « je sais pour toi » à un « tu sais » (…) cette position là m’est venue au fur et à mesure de l’avancée de mon analyse ».

« Les questions qui m’angoissaient (…) aujourd’hui sont devenues des questions qui n’ont plus ce poids de souffrance (…) j’ai l’impression qu’à travers ces questions il y a un repérage du désir qui est au travail ».

« La psychanalyse et l’Art, ce sont deux domaines qui autorisent l’inventivité ».

Voici un lien vers le Blog professionnel de José Alves 

Cette vidéo a été tournée en décembre 2018 à Angers chez Nathalie Morinière qui soutient depuis le début ce projet d’interviews sur l’effet de la psychanalyse de manière décidée !

Gérard Seyeux « De l’être médecin à la psychanalyse et retour »

Gérard Seyeux retrace dans cet interview l’évolution de sa pratique de

médecin orienté par la psychanalyse.

Sa propre psychanalyse lui « a permis de laisser la parole aux autres d’une façon qui n’est pas tout à fait celle qu’on trouve dans les consultations médicales habituelles où on sait ce qui est bon pour l’autre».

Gérard Seyeux est membre de l’Ecole de la Cause freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse. 

Frédéric Bourlez « Du cri à la voix »

Frédéric Bourlez est responsable thérapeutique à « la Porte Ouverte »

à Blicquy, en Belgique où sont accueillis des adolescents présentant des troubles psychiques graves.

En juillet 2017, à Bruxelles lors du congrès de PIPOL 8 sur « La clinique hors les normes », j’ai entendu Frédéric parler d’un jeune homme à qui la cinéaste Clémence Hébert a consacré un film-documentaire : KEV. Suite à cette présentation, j’ai souhaité l’interviewer.

Dans cette vidéo, il retrace son parcours où la mise en oeuvre de projets artistiques en institution est essentielle.

Voici l’article écrit par Frédéric Bourlez sur son travail : 

20 ans de projets artistiques en institution 

Une émission télévisée a été consacrée au projet de l’institution « La porte ouverte » sous le titre : « Coup de chapeau au projet BÔKAN »

« Les cas qui ont compté pour nous, on ne les oubliera jamais. Ils ont déposé en nous, dans notre pratique quelque chose qui nous a profondément modifié dans notre abord du réel et de l’autre. »

Alexandra Boisseau-Marguerite « Entendre la langue de l’autre »

Alexandra est psychologue en psychiatrie secteur adultes.

Après avoir montré comment sa psychanalyse l’a conduite du théâtre où elle disait  « les mots des autres » vers la possibilité d’« habiter (ses) propres mots » …

… elle déplie très concrètement ce qui s’est passé pour elle lors d’une séance de 

contrôle analytique

où elle parlait d’une patiente avec laquelle le travail devenait difficile, mettant ainsi en valeur ce qui a opéré.

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