PODCAST : François JUBERT « Coming out psychanalytique » – AFTER 4

Lien vers le PODCAST : « Coming out psychanalytique »

François Jubert, médecin, psychiatre et psychanalyste, dont l’interview a été publié en 2022, s’est joint à l’échange appelé AFTER qui a réuni quelques personnes interviewées sur les effets de leur psychanalyse dans leur vie professionnelle.

Dans ce podcast, il échange avec Élisabeth Marion des différentes acceptions de son expression « Coming out psychanalytique », ainsi que des effets de son interview et sa publication auprès de quelques uns de ses patients.

Voici le lien vers l’interview de François Jubert : « Attraper le symptôme de la bonne manière ».

Un grand merci à AWITW pour la musique « Nobody’s know », dont il a gracieusement autorisé l’utilisation pour accompagner les podcasts tirés de la rencontre : AFTER. Il avait déjà créé une musique inédite intitulée « Nearby home », pour la vidéo de François Jubert que vous pouvez retrouver sur ce même blog. Sous ce lien, vous pourrez écouter ses autres créations : AWITW

PODCAST : Caroline de DIESBACH « Amour, jouissance et désir » – AFTER 3

Lien vers le PODCAST : « Amour, jouissance et désir »

Ces trois mots clefs, Caroline de Diesbach les situe au cœur même de l’expérience analytique, et aussi au cœur de son engagement d’artiste.

Depuis 2018, où j’ai vu pour la première fois Caroline de Diesbach lors d’une représentation à Paris de sa pièce « Nouveau(x) genre(s) », qu’elle avait écrite, mise en scène et interprétée, les rencontres se sont multipliées. D’abord, je l’ai interviewée, sur les effets de sa psychanalyse dans sa vie professionnelle. Voici le lien vers cette vidéo intitulée « l’Autre scène ». Puis, elle est venue au Mans en 2019, participer à une conversation sur la création. Et enfin, fin 2021, elle a pris part à un échange appelé AFTER avec quelques autres personnes interviewées sur les effets de leur psychanalyse dans leur vie professionnelle.

est extrait de cette conversation. Elle y parle des suites de son interview et de sa publication, et plus précisément de son cheminement autour de ces trois mots clefs, tirés de la phrase de Jacques Lacan dans le séminaire X « L’angoisse », p.209 :

« Seul l’amour permet à la jouissance de condescendre au désir ».
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Lien vers l’article de ce BLOG consacré à la vidéo « L’Autre scène ».

Lien vers l’article intitulé « Du divan à la scène » où Caroline de Diesbach avec Guilaine Guillaumé, psychanalyste, membre de l’ECF, nous invitent à une conversation sur la création.

Encore merci à AWITW pour « Nobody’s know », la musique dont il a généreusement autorisé l’utilisation pour accompagner les podcasts tirés de la rencontre : AFTER. Cette musique est une nouvelle composition originale de ce musicien qui avait déjà créé un superbe morceau pour la vidéo de François Jubert. Sous ce lien, vous pourrez retrouver ses autres créations : AWITW

PODCAST « Se manifester comme analysant – l’After-effect » – AFTER 2

 Être interviewé sur les effets de sa psychanalyse… revient à se déclarer comme analysant. 

C’est un effet de l’analyse que de pouvoir « sortir de l’ombre » et se présenter devant une caméra, « exposer sa parole » à un micro et ainsi se manifester comme analysant. C’est une parole qui engage, qui participe d’une orientation, qui a valeur d’acte.

Écoutons les treize interviewés qui dans cette conversation ont échangé à partir de cette expérience partagée, et qui chacun à sa façon en explicite davantage l’intention. Intention en lien avec la dimension politique de cette prise de parole qui s’éclaire dans le fil de cet échange.

ÉCOUTER LE PODCAST :

« Se manifester comme analysant L’After-Effect »

Élisabeth Marion, Nathalie Lebreton, Anis Limami, José Alvès, Nicole Busquant Le Gouedec, Yves Aurégan, Emmanuelle Andre, Véronique, Isabelle Esnault, Guillaume Miant, Ludmila Volf, François Jubert, Caroline de Diesbach, Jean-Yves Marion.

Détails du podcast :

0.00 à 3.00 :  Introduction, Anis Limami, chercheur à l’INRAe, professeur à l’Université d’Angers – « Sortir de sa réserve », Élisabeth Marion, réalisatrice des vidéos – « Parier sur les effets », Guillaume Miant, psychologue en pédopsychiatrie.

3.00 à 11.20 : « Prendre ses responsabilités », Nicole Busquant Le Gouedec, enseignante – « Un acte qui engage », Véronique, cheffe de projet dans une grande entreprise – « Éthique et engagement », Ludmila Volf, artiste plasticienne et scénographe – « Être moins dupe » : Yves Aurégan, chercheur en acoustique.

11.20 à 18.30 : « Un coming out psychanalytique », François Jubert, médecin, psychiatre et psychanalyste – « Soulager grandement », Jean-Yves Marion, historien, ayant travaillé dans une grande entreprise – « Donner accès à la psychanalyse » : Emmanuelle Andre, psychologue clinicienne – « Un point de Capiton » : Anis Limami.

18.35 à 25.00 : « L’amour de savoir », Caroline de Diesbach, comédienne, metteuse en scène et autrice de théâtre – « Exposer sa parole » : Isabelle Esnault, infirmière en pédopsychiatrie – « Sortir de l’ombre » : Nathalie Lebreton, infirmière en psychiatrie – « Un effet de ré-animation » : Ludmila Volf – « L’œuvre au travail » : José Alvès, art-thérapeute – « Boomerang » : Isabelle Esnault – Conclusion « On y met du sien » : Anis Limami.

Argument :

Si l’on vient à la psychanalyse car on se cogne contre le réel, l’impossible, l’insupportable, l’analyse permet une élucidation – un gain de savoir – mais pas seulement.

Comme nous le rappelle Clotilde Leguil dans son livre « Céder n’est pas consentir », la psychanalyse vise à nous permettre de trouver ou retrouver l’accès à notre désir ; c’est cela l’éthique même de la psychanalyse : ne pas céder sur son désir, ainsi que le formule Lacan.1. Et par une orientation vers le réel comme le souligne Jacques-Alain Miller2, elle permet aussi que quelque chose change pour chacun dans son rapport à l’inconscient et à son mode de jouir. Un savoir-y-faire avec son symptôme peut en résulter, c’est-à-dire un « savoir se débrouiller avec. »3

Le pari de ces vidéos est de montrer, par le biais de la vie professionnelle, en quoi le singulier a une valeur incomparable. Les effets d’invention, que chacun des interviewés explicite, sont aussi essentiels dans le milieu du travail, donc dans le champ social.

Et, le rapport à la parole se modifie.

Ce point, beaucoup d’interviewés l’ont exploré, notamment dans ce Podcast où  la question de la prise de parole est centrale. 

Merci à AWITW pour la musique « Nobody’s know », dont il a gracieusement autorisé l’utilisation pour accompagner les podcasts tirés de la rencontre : AFTER. Cette musique est une création originale. AWITW avait déjà créé un morceau inédit pour la vidéo de François JubertEt sous ce lien, vous pourrez retrouver ses autres créations : AWITW

Lacan, Livre VII, L’éthique de la psychanalyse, p.368.

2Jacques-Alain Miller « Vers le réel », in UFORCA, Comment s’orienter dans la clinique ? Le Champ freudien éditeur, 2018.

PODCAST « Ne pas baisser les bras » – AFTER 1

Élisabeth Marion, Nathalie Lebreton, Anis Limami, Guillaume Miant et Isabelle Esnault

AFTER des interviewés

Quelques uns des analysants interviewés sur les effets de leur psychanalyse dans leur vie professionnelle se sont réunis pour une conversation sur l’AFTER, c’est-à-dire sur l’après-coup de cet interview et de sa publication.

Nathalie Lebreton, infirmière en psychiatrie, dans l’interview en vidéo « Se décentrer de soi-même »,  publié en 2018, mettait en valeur les effets de sa psychanalyse dans son parcours professionnel, ses choix et aussi dans l’orientation donnée à sa pratique.

ÉCOUTER LE PODCAST :  « Ne pas baisser les bras »

Dans ce podcast, tiré de la conversation de l’AFTER, elle reprend la parole pour expliciter son positionnement dans son travail avec l’orientation de la psychanalyse au regard du déclin actuel de la clinique psychiatrique dans les Établissements Publics de Santé Mentale.

« C’est aussi parce que je suis soutenue de l’analyse, l’effet de l’analyse toujours me permet de tenir dans un hôpital, qui ne va pas bien du tout (…)  je continue d’y être quand même et de ne pas me déprimer dans cette fonction infirmière parce que justement j’ai une orientation (…) une pratique orientée de la psychanalyse (qui) me permet d’y rester, d’y être toujours. »

À la suite de Nathalie, une conversation s’amorce avec 

Guillaume Miant, psychologue, interviewé en 2017 : « La voix libérée » et Isabelle Esnault, infirmière, interviewée en 2018 : « Se faire partenaire », tous deux travaillant en pédopsychiatrie lui donnent la réplique. Anis Limami, interviewé en 2020 : « S’enseigner avec la psychanalyse », chercheur à l’INRAe et professeur à l’Université d’Angers, conclue la séquence.

Guillaume Miant : «  À la fois, ne pas céder sur son désir dans le travail, mais aussi se dire – ça a été le cas pour moi – il y a aussi des limites dans l’institution dans laquelle on travaille (…) on ne pourra pas tout résoudre. »

Référence, citée par Anis Limami : Jacques-Alain Miller : « L’écoute avec et sans interprétation » sur Lacan Web Télévision – Causerie – Russie 15 Mai 2021, en ligne sous ce lien.

Sigles : CMP : Centre Médico-Psychologique

EPSM : Établissement Public de Santé Mentale

Un grand merci à AWITW pour « Nobody’s know », la musique dont il a gracieusement autorisé l’utilisation pour accompagner les podcasts tirés de la rencontre : AFTER. Cette musique est une composition originale de ce musicien prolifique qui avait déjà créé un morceau inédit pour habiller la vidéo de François Jubert. Sous ce lien, vous pourrez retrouver ses autres créations : AWITW

PODCAST – Conversation sur les Souffrances au travail

Rencontre du 12 juin 2021 – Le cartel Petit Branchements sur la Psychanalyse avec Claudie Micouleau, Hélène de Swarte, Maela Michel-Spiesser, Noémie Guerpillon, Sarah Le Merour, invite René Fiori, psychanalyste, membre de l’Envers de Paris et président fondateur de Souffrances Au Travail -SAT et Élisabeth Marion, réalisatrice de vidéos sur les Effets de la psychanalyse dans la vie professionnelle.

ÉCOUTER :  LE 1er PODCAST    Le 2ème PODCAST     Le 3ème PODCAST

1è partie– Nouveaux managements – souffrances au travail 

0mn : Le management mortifère à l’œuvre/Le travailleur objet – 8mn35  : Les souffrances au travail –13mn50 : Évaluation/savoir suppose/savoir expose/savoir opposé – 16mn46 : « Céder sur son désir » au travail – 19mn08 : La reconnaissance / adresser son travail – 23mn44 à 33mn15 Travail du bricoleur /structure de langage.

2è partie l’érotique du travail versus symptôme au travail

0mn : Symptôme au travail : un rapport singulier au Réel / passages à l’actes – 4mn : L’accueil de la parole à Souffrances Au Travail – 10mn04 : Quand une psychanalyse débute sur un symptôme au travail / préserver l’intime – 16mn26 : S’adresser à quelqu’un qui entende – 19mn08 : Désordre du monde / la part du sujet / Renversement dialectique – 21mn44 à 26 mn : Angoisse / fixité / remise en mouvement / rebranchement.

3è partie – le Surmoi, la surobéissance au travail

0mn : Surobéissance / obéir au-delà du consentement / Ce que veut l’entreprise – 6mn10 : Ne pas consentir et s’exclure / isolement – 8mn50 : La part aveugle du consentement / forçage / trahison – 12mn49 : La pulsion de mort au delà du Nom–du-Père /un patient reçu à Souffrances Au travail17mn04 : Le Burn-out – 21mn24 à 24mn20 : Chute de la barrière de l’intime / « Il aimait Big Brother »/ Le travail et l’amour.

Références bibliographiques : Marie-Hélène Brousse, « L’érotique du travail », Revue La Cause du Désir, numéro 99. Clotilde Leguil, « Céder n’est pas consentir », PUF, Paris, 2021, voir l’article « Au-delà du consentement ». Claude Levi Strauss, « La pensée sauvage », Ed. agora. Souffrances au travail-Rencontre avec des Psychanalystes, ouvrage collectif, disponible sur le site de Souffrances Au Travail-SAT

Quelques vidéos ont servi de support au travail préparatoire du cartelRené Fiori« Les souffrances au travail ». Véronique, cheffe de projet dans une grande entreprise : « Ne pas céder sur son désir dans la grande entreprise ».  Yves, chercheur en acoustique : «  Mon vrai désir, faire de la recherche »Patrice, informaticien : « Mettre de la distance »Sophie, directrice et consultante en conseil et formation en ressources humaines « Ne plus craindre la surprise, bien au contraire ! »

PRÉSENTATION DE LA RENCONTRE par Maela Michel-Spiesser :

Les Petits Branchements sur la Psychanalyse sont organisés par l’ACF en VLB à Quimper. Ils visent à articuler un thème d’actualité à l’interprétation que peut en faire la psychanalyse comme marque du malaise dans la civilisation. Le 12 juin 2021, nous avons choisi de traiter des « SouffranceS au travail ».

Nos invités étaient sur-mesure : René Fiori pour son expérience à l’association Souffrances Au Travail et dont il est l’un des fondateurs, et Élisabeth Marion pour la réalisation de précieuses interviews pour son blog sur les effets de la psychanalyse dans la vie professionnelle.

Pour certains sujets, les formes de management issues de l’industrie et qui sont maintenant d’usage dans tous les champs – team building/lean management – ne permettent pas que le désir trouve à se loger. C’est une mise en pratique du discours capitaliste conceptualisé par Lacan comme ne faisant pas lien social : le sujet y est tu, du verbe taire, avec l’équivoque radicale du verbe tuer, comme certains passages à l’acte ont pu tragiquement le démontrer.

Pour d’autres, il s’agit de la rencontre dans le quotidien professionnel de quelque chose qui les regarde, de très près et qui provoque angoisse, passage à l’acte ou burn out. Il s’agira alors de pouvoir adresser à un analyste ce qui de cette effraction peut se dire pour en cerner les coordonnées inconscientes ou simplement rompre l’isolement radical du sujet en rétablissant une parole qui avait été évacuée.

Lors de ce Petit Branchement sur la Psychanalyse, nous explorons justement ce que le sujet peut être amené à rencontrer : un écho à la marque de son histoire, un père sévère, un enfant perdu… jusqu’à la rencontre forcée avec une jouissance obscure dont se repaît le Surmoi féroce, parfois habillé des oripeaux de l’idéal et qui pousse au pire sans consentement.

De nombreux analysants, qui ont accepté d’échanger avec Élisabeth Marion, mettent en lumière les trouvailles, inventions, fruits de l’analyse qui leur ont permis de trouver une nouvelle voie à leur désir. Les psychanalystes qui interviennent à Souffrances Au Travail ont également pu transmettre les effets de ces rencontres dans plusieurs ouvrages de référence.

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