PODCAST « Ne pas baisser les bras » – AFTER 1

Élisabeth Marion, Nathalie Lebreton, Anis Limami, Guillaume Miant et Isabelle Esnault

AFTER des interviewés

Quelques uns des analysants interviewés sur les effets de leur psychanalyse dans leur vie professionnelle se sont réunis pour une conversation sur l’AFTER, c’est-à-dire sur l’après-coup de cet interview et de sa publication.

Nathalie Lebreton, infirmière en psychiatrie, dans l’interview en vidéo « Se décentrer de soi-même »,  publié en 2018, mettait en valeur les effets de sa psychanalyse dans son parcours professionnel, ses choix et aussi dans l’orientation donnée à sa pratique.

ÉCOUTER LE PODCAST :  « Ne pas baisser les bras »

Dans ce podcast, tiré de la conversation de l’AFTER, elle reprend la parole pour expliciter son positionnement dans son travail avec l’orientation de la psychanalyse au regard du déclin actuel de la clinique psychiatrique dans les Établissements Publics de Santé Mentale.

« C’est aussi parce que je suis soutenue de l’analyse, l’effet de l’analyse toujours me permet de tenir dans un hôpital, qui ne va pas bien du tout (…)  je continue d’y être quand même et de ne pas me déprimer dans cette fonction infirmière parce que justement j’ai une orientation (…) une pratique orientée de la psychanalyse (qui) me permet d’y rester, d’y être toujours. »

À la suite de Nathalie, une conversation s’amorce avec 

Guillaume Miant, psychologue, interviewé en 2017 : « La voix libérée » et Isabelle Esnault, infirmière, interviewée en 2018 : « Se faire partenaire », tous deux travaillant en pédopsychiatrie lui donnent la réplique. Anis Limami, interviewé en 2020 : « S’enseigner avec la psychanalyse », chercheur à l’INRAe et professeur à l’Université d’Angers, conclue la séquence.

Guillaume Miant : «  À la fois, ne pas céder sur son désir dans le travail, mais aussi se dire – ça a été le cas pour moi – il y a aussi des limites dans l’institution dans laquelle on travaille (…) on ne pourra pas tout résoudre. »

Référence, citée par Anis Limami : Jacques-Alain Miller : « L’écoute avec et sans interprétation » sur Lacan Web Télévision – Causerie – Russie 15 Mai 2021, en ligne sous ce lien.

Sigles : CMP : Centre Médico-Psychologique

EPSM : Établissement Public de Santé Mentale

Un grand merci à AWITW pour « Nobody’s know », la musique dont il a gracieusement autorisé l’utilisation pour accompagner les podcasts tirés de la rencontre : AFTER. Cette musique est une composition originale de ce musicien prolifique qui avait déjà créé un morceau inédit pour habiller la vidéo de François Jubert. Sous ce lien, vous pourrez retrouver ses autres créations : AWITW

François Jubert « Attraper le symptôme de la bonne manière »

« Ce que la psychanalyse nous apprend et nous enseigne, c’est d’être (…)

docile au symptôme. »

François Jubert est médecin, psychiatre et psychanalyste.

Il doit ce positionnement à sa propre cure où il a pu éprouver qu’ « à vouloir éradiquer le symptôme coûte que coûte, on erre, on est perdu, ça insiste, ça encombre, ça ne résout rien ! »

Il l’a éprouvé pour lui-même et en a tiré enseignement pour ses patients.

La rencontre de sa psychanalyste a été décisive : l’entraînant avec ses « interprétations fracassantes » du côté de la vie et de la gaieté – à écrire aussi : gay-té !

Merci à AWITW pour la création musicale originale intitulée « Nearby home » dont il a généreusement et gracieusement autorisé l’utilisation pour la vidéo de François Jubert. Ce morceau remarquable de musique électronique accompagne et habille somptueusement l’interview.

Une autre création originale de AWITW : « Nobody’s know » accompagne les podcasts en lien avec l’AFTER des interviewés. 

Voici un lien vers les musiques de AWITW

PODCAST – Conversation sur les Souffrances au travail

Rencontre du 12 juin 2021 – Le cartel Petit Branchements sur la Psychanalyse avec Claudie Micouleau, Hélène de Swarte, Maela Michel-Spiesser, Noémie Guerpillon, Sarah Le Merour, invite René Fiori, psychanalyste, membre de l’Envers de Paris et président fondateur de Souffrances Au Travail -SAT et Élisabeth Marion, réalisatrice de vidéos sur les Effets de la psychanalyse dans la vie professionnelle.

ÉCOUTER :  LE 1er PODCAST    Le 2ème PODCAST     Le 3ème PODCAST

1è partie– Nouveaux managements – souffrances au travail 

0mn : Le management mortifère à l’œuvre/Le travailleur objet – 8mn35  : Les souffrances au travail –13mn50 : Évaluation/savoir suppose/savoir expose/savoir opposé – 16mn46 : « Céder sur son désir » au travail – 19mn08 : La reconnaissance / adresser son travail – 23mn44 à 33mn15 Travail du bricoleur /structure de langage.

2è partie l’érotique du travail versus symptôme au travail

0mn : Symptôme au travail : un rapport singulier au Réel / passages à l’actes – 4mn : L’accueil de la parole à Souffrances Au Travail – 10mn04 : Quand une psychanalyse débute sur un symptôme au travail / préserver l’intime – 16mn26 : S’adresser à quelqu’un qui entende – 19mn08 : Désordre du monde / la part du sujet / Renversement dialectique – 21mn44 à 26 mn : Angoisse / fixité / remise en mouvement / rebranchement.

3è partie – le Surmoi, la surobéissance au travail

0mn : Surobéissance / obéir au-delà du consentement / Ce que veut l’entreprise – 6mn10 : Ne pas consentir et s’exclure / isolement – 8mn50 : La part aveugle du consentement / forçage / trahison – 12mn49 : La pulsion de mort au delà du Nom–du-Père /un patient reçu à Souffrances Au travail17mn04 : Le Burn-out – 21mn24 à 24mn20 : Chute de la barrière de l’intime / « Il aimait Big Brother »/ Le travail et l’amour.

Références bibliographiques : Marie-Hélène Brousse, « L’érotique du travail », Revue La Cause du Désir, numéro 99. Clotilde Leguil, « Céder n’est pas consentir », PUF, Paris, 2021, voir l’article « Au-delà du consentement ». Claude Levi Strauss, « La pensée sauvage », Ed. agora. Souffrances au travail-Rencontre avec des Psychanalystes, ouvrage collectif, disponible sur le site de Souffrances Au Travail-SAT

Quelques vidéos ont servi de support au travail préparatoire du cartelRené Fiori« Les souffrances au travail ». Véronique, cheffe de projet dans une grande entreprise : « Ne pas céder sur son désir dans la grande entreprise ».  Yves, chercheur en acoustique : «  Mon vrai désir, faire de la recherche »Patrice, informaticien : « Mettre de la distance »Sophie, directrice et consultante en conseil et formation en ressources humaines « Ne plus craindre la surprise, bien au contraire ! »

PRÉSENTATION DE LA RENCONTRE par Maela Michel-Spiesser :

Les Petits Branchements sur la Psychanalyse sont organisés par l’ACF en VLB à Quimper. Ils visent à articuler un thème d’actualité à l’interprétation que peut en faire la psychanalyse comme marque du malaise dans la civilisation. Le 12 juin 2021, nous avons choisi de traiter des « SouffranceS au travail ».

Nos invités étaient sur-mesure : René Fiori pour son expérience à l’association Souffrances Au Travail et dont il est l’un des fondateurs, et Élisabeth Marion pour la réalisation de précieuses interviews pour son blog sur les effets de la psychanalyse dans la vie professionnelle.

Pour certains sujets, les formes de management issues de l’industrie et qui sont maintenant d’usage dans tous les champs – team building/lean management – ne permettent pas que le désir trouve à se loger. C’est une mise en pratique du discours capitaliste conceptualisé par Lacan comme ne faisant pas lien social : le sujet y est tu, du verbe taire, avec l’équivoque radicale du verbe tuer, comme certains passages à l’acte ont pu tragiquement le démontrer.

Pour d’autres, il s’agit de la rencontre dans le quotidien professionnel de quelque chose qui les regarde, de très près et qui provoque angoisse, passage à l’acte ou burn out. Il s’agira alors de pouvoir adresser à un analyste ce qui de cette effraction peut se dire pour en cerner les coordonnées inconscientes ou simplement rompre l’isolement radical du sujet en rétablissant une parole qui avait été évacuée.

Lors de ce Petit Branchement sur la Psychanalyse, nous explorons justement ce que le sujet peut être amené à rencontrer : un écho à la marque de son histoire, un père sévère, un enfant perdu… jusqu’à la rencontre forcée avec une jouissance obscure dont se repaît le Surmoi féroce, parfois habillé des oripeaux de l’idéal et qui pousse au pire sans consentement.

De nombreux analysants, qui ont accepté d’échanger avec Élisabeth Marion, mettent en lumière les trouvailles, inventions, fruits de l’analyse qui leur ont permis de trouver une nouvelle voie à leur désir. Les psychanalystes qui interviennent à Souffrances Au Travail ont également pu transmettre les effets de ces rencontres dans plusieurs ouvrages de référence.

PDF de ce texte

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Fouzia Taouzari « Sortir du silence »

« la position silencieuse (de mon père envers le racisme) m’a beaucoup marquée[…]. De repérer cette position silencieuse (chez moi[…]) et le fait que ça se révèle comme ça à l’analyse a eu un effet considérable, ça m’a sortie de mon silence. »

« Tout ce qu’on rencontre dans le cadre de son travail répond par ricochet à là où on en est dans l’analyse. »

 

« J’ai rencontré d’emblée le désir d’un analyste qui ne vous lâche pas…ça a été fondamentalement pour moi une rencontre vitale. »

Fouzia Taouzari, d’abord psychologue clinicienne retrace dans cette vidéo les moments forts de son analyse qui l’a conduite à devenir psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause freudienne, à transmettre l’enseignement de la psychanalyse à la Section Clinique de Nantes et à accepter de prendre la Direction du CPCT (Centre Psychanalytique de Consultations et de Traitements).

Merci à Jihane Bougrine, musicienne et chanteuse, d’avoir autorisé gracieusement, pour cette vidéo, l’utilisation de sa chanson : Serek F’ Bir, جيهان بوكرين سرك في بير, dont voici sous ce lien le clip vidéo : ICI 

« REGARDS D’ARTISTES » Élisabeth MARION

« L’artiste(…) fraie la voie » au psychanalyste1 nous rappelle Lacan après Freud. Cela peut être entendu comme une invitation à suivre l’artiste, à l’écouter parler de sa création, de ses œuvres. Il est des artistes qui ont recours à la psychanalyse, pas nécessairement pour leur art, mais parfois leur art et leur rapport au travail de création s’en trouvent transformés.

Voici quatre artistes qui ont bien voulu me parler de leur psychanalyse et de ses effets sur leur Art. Au delà pour l’une de l’appui de son psychanalyste, pour une autre d’une facilitation de l’expression, ou encore : un plus de liberté, une orientation…Ces quatre regards d’artistes éclairent au un par un les cheminements de la créativité, du désir de créer dans son rapport à l’inconscient.

Chacune explore le mystère de ce moment de création à mi-chemin entre le plus intime et l’élan vers l’extérieur qui construit une œuvre. Élan parfois fort, inexorable, parfois suspendu et fragile. Et puis, quand l’œuvre voit le jour, l’artiste doit composer avec le monde, la sortir de l’atelier, l’exposer, la publier, oser ce mouvement vers l’autre, ce risque à chaque fois renouvelé à dévoiler ce qui est si précieux et intime, puis entamer une séparation d’avec cette œuvre tout en en étant l’auteur(e). Marlène RaymaekersCaroline Weiss de Diesbach, Ludmila Volf et Véro Flam, chacune à sa manière, revisite dans son interview son cheminement d’artiste avec la psychanalyse.

Écoutons-les !

1 Lacan J., « Hommage fait à Marguerite Duras, du ravissement de Lol V. Stein », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 192-193.

Élisabeth Marion est membre de l’ACF en VLB et réalisatrice des vidéos de ce Blog.  

Patrick Briend « Être un médecin apaisé, libérer la parole »

Patrick Briend est médecin généraliste dans la région de Saint Malo.

Dans cet interview, il dit ce que son expérience de la psychanalyse a changé à sa pratique de médecin.

« Je me sens plus disponible. C’est venu me surprendre, cette aisance : me sentir moi-même physiquement à l’aise. C’est vraiment des effets de la psychanalyse de se sentir à l’aise dans son corps. »

« C’est le fruit de mon travail en psychanalyse de pouvoir être plus à l’écoute à la fois et plus serein »

Ludmila Volf : « Le fil de mon travail d’artiste et de scénographe »

« La psychanalyse m’a permis de tenir le fil de mon travail d’artiste et de recherche à l’atelier ».

Fondamentalement artiste plasticienne, Ludmila Volf travaille comme scénographe et peintre décoratrice pour le théâtre, l’opéra, le cinéma, la mode et l’événementiel.

Dans cet interview, elle explique comment la psychanalyse, et le soutien de son psychanalyste, lui ont permis de tenir le fil de son travail de création. Création où les mots et le rapport à l’inconscient ont une place toute particulière.

En visitant le site de Ludmila Volf vous aurez le plaisir de découvrir ses œuvres, nombreuses, diverses, lumineuses, délicates :  ludmilavolf.com

Vincent MOREAU : « JE N’ARRIVE PLUS À TRAVAILLER »

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Vincent MOREAU est psychiatre et psychanalyste, membre de L’École la Cause freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse.

« Je n’arrive plus à travailler ». Ce sont les mots que cette femme de quarante ans prononce lors de ce premier entretien. Les signes de l’angoisse sont aussi très présents. Elle ne peut se lever le matin, avant d’aller au travail, sans ce poids, cette panique qui la fait immédiatement vomir. Les effets d’un réel impossible sous la forme du rejet atteignent aussi son corps. Elle doit se faire soigner pour une recto-colite hémorragique.

Elle a pris conscience que quelque chose se répète. En général, ses emplois ne durent pas plus de deux ans. Actuellement, elle est commerciale avec un fixe et une commission sur ses ventes. Elle y est depuis un an et repère que ce qu’elle appelle « ses cycles » recommencent. « J’ai une aversion pour ce travail » dit-elle. « Ils demandent toujours plus ; ce n’est jamais suffisant. Je le fais dans la panique et forcément, je déçois. Cela rend ma vie hasardeuse et incertaine. Comment puis-je supporter de décevoir alors que je veux être aimée ? », alors, elle s’en va. Elle sait déjà que, dans ces répétitions, la recherche de reconnaissance est sa principale motivation. Cela marche un moment jusqu’à ce qu’elle se rende compte que le désir de l’Autre n’est pas forcément au rendez-vous. En l’occurrence, dans sa vie de commerciale, l’autre n’est pas intéressé par elle mais par ses performances qui peuvent lui rapporter davantage.

Il y a quelque chose derrière et elle veut savoir.

Très vite, les premiers entretiens font apparaître le même schéma sur le plan affectif. Elle n’a vécu que quelques années avec le père de sa fille et s’est séparée. Toutes les autres relations qui ont suivi n’ont duré que quelques mois ou quelques années.

Dans son histoire familiale, sa mère n’a vécu qu’un an avec son père. Ce dernier la voyait de temps en temps. Sa mère a rencontré un autre homme dont elle a eu deux filles. Elle a le sentiment d’être exclue de de cette famille qui ne la contacte pas, ne l’invite pas à Noël ou aux fêtes familiales.

Il a fallu du temps pour arriver à un moment clé de l’analyse. Reparlant de celui qu’elle appelle son « père biologique », elle a cherché à le retrouver à un moment particulièrement difficile dans sa vie. Il lui a annoncé qu’il n’était pas son père avec une phrase terrible : « tu es le fruit d’une passe ». Se retournant vers sa mère, celle-ci lui a confirmé les faits et avoué qu’elle était issue de la relation avec un homme « de passage ».

De « passe » à « passage » le signifiant traumatique insu a fait son œuvre. Sa marque est visible dans les symptômes dont elle se plaint. Elle fait et défait, comme elle le dit, ses relations professionnelles et affectives pour n’être que de « passage » afin d’éviter le risque d’effondrement si le désir de l’Autre vient à lâcher. La marque du signifiant traumatique est aussi visible dans le corps avec les vomissements et le transit trop rapide.

Le travail analytique a été émaillé de ces moments d’effondrement qui ont nécessité, dans le transfert, une opposition ferme au lâchage, à « la lâcheté morale » dont parle Lacan dans « Télévision ». Il a fallu soutenir ses engagements de formation pour obtenir un diplôme qui lui donnerait un début de reconnaissance symbolique, de nomination aux yeux des autres. Elle a pu retrouver du travail et avoir un salaire qui peut lui donner son autonomie. Le travail n’est cependant pas terminé.

Il reste la question de se faire l’objet de l’autre pour avoir quelques miettes de reconnaissance. Cette question est à référer à la jouissance particulière de ses deux parents et à elle-même en tant que cause de leur désir afin de desserrer l’étau du symptôme qui se répète.

Vincent Moreau

le 27 septembre 2021

Vous pouvez retrouver Vincent Moreau dans une interview où il fait le lien entre ce que sa propre psychanalyse lui a permis de découvrir, ses effets pour lui-même et dans sa pratique auprès de ses patients : Vincent Moreau « Un engagement pour la vie ». 

Nicole Busquant Le Gouedec « Enseigner encore, ne pas démissionner »

Nicole Busquant Le Gouedec est professeure de lettres, histoire et géographie en lycée professionnel.

Ne pas démissionner

Dans cet interview, elle montre comment la psychanalyse lui a permis d’être à nouveau « debout » devant ses élèves, alors qu’elle était « au bord de la démission ».

Enseigner encore

Avec la psychanalyse « j’ai pu repérer ce qui se jouait à mon insu dans le rapport aux jeunes et comment je m’identifiais beaucoup trop à leur situation. Je me mettais à leur place. »

« On s’enseigne sur le divan et dans la vie professionnelle … de l’erreur et du ratage dans le rapport aux élèves. » … Avec la psychanalyse, j’ai pu « approcher l’erreur non plus comme une faute mais comme une production qui a quelque chose à dire. »

À signaler, la musique qui accompagne la vidéo est une œuvre originale de Jacques Le Gouedec  » Deux rangs de parpaings » 2012.

Jean-Yves Marion « Dépasser ce qui me semblait interdit »

Après une longue carrière et de multiples métiers dans une grande entreprise, dans le secteur de l’énergie, Jean-Yves Marion est devenu historien.

Dans cet interview, il montre comment sa psychanalyse, pourtant brève, lui a permis de

« lever des interdits

(concernant) des choses que je ne me sentais pas en droit de pouvoir acquérir ou faire.» 

« Je pouvais m’autoriser à entreprendre quelque chose qui m’avait toujours fait rêver. »